Le sourire des égarés

Du 1/02 au 02/02/2018 Salle de l’Œil vert

Karine Ponties {Brussels}

Dans la suite logique de son travail sur le corps en métamorphose perpétuelle, la chorégraphe et interprète Karine Ponties creuse en profondeur une inadaptation au réel dans une sincérité du corps. Parler de ces êtres qui, appuyés sur de l’instable, ont habitué leur corps au déséquilibre. Parler des agités, des irréguliers, des impulsifs, des débordés, des obnubilés, des naufragés, de ceux en qui l’accident s’est incrusté. Ces corps catastrophes, à vif, sans répit, posent la question de manière prodigieuse de ce qu’est « l’être au monde ». Le sourire des égarés est une pièce sur l’espoir, la capacité de l’humain à dépasser toute entrave. L’instinct de survie donne sa chance à chaque être humain, la résilience toujours regarde du côté des vivants et lui offre de faire de toutes ses failles une force motrice inaltérée et lumineuse.

 

Création – Coproduction

 

LA CHORÉGRAPHE

KARINE PONTIES est née en France en 1967. Son immersion dans la danse débute à l’école Juan Tena et Ramon Soler à Barcelone, et se poursuit à Mudra, l’école de Maurice Béjart à Bruxelles.

En tant qu’interprète, elle travaille avec plusieurs compagnies, notamment avec Frédéric Flamand, Michèle Noiret, Nicole Mossoux / Patrick Bonté et Pierre Droulers, avant de fonder sa propre compagnie en 1995. En 1996, la companie présente sa première pièce Planta Baja au Théâtre Public à Bruxelles et peu après, Karine Ponties est lauréate de la quatrième édition des Pépinières européennes pour jeunes artistes.

Durant les quinze dernières années, elle a créé plus d’une trentaine de pièces incluant des commandes pour le département de danse de l’Académie de Théâtre d’Helsinki, Lod (Gand), D.C.M. Fondation de Bucarest (Roumanie), Montréal Danse, la Petite Fabrique à Paris, Transdanse Europe 03-06. Elle a récemment fait partie des sept chorégraphes européens sélectionnés pour participer au projet européen de danse en Russie, Intradance (2010) suite auquel la pièce Mirliflor a reçu le Golden Mask 2011 (Prix national russe du Théâtre) pour le meilleur spectacle de danse contemporaine.

Ses collaborations récompensées avec l’artiste visuel Thierry Van Hasselt (Brutalis reçoit en 2002 le prix de la création chorégraphique SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques en Belgique) et Holeulone reçoit en 2007 le prix du meilleur spectacle de danse de la Communauté française de Belgique) mettent l’accent sur l’aspect interdisciplinaire de la compagnie.

Ses pièces sont reconnues pour leur sens de l’absurde, leur exploration de l’intimité, de l’organique et des relations humaines.

 

La danse de la chorégraphe Karine Ponties refuse la gratuité es­thétique et exacerbe des histoires souvent bizarres sans les illustrer lourdement. (…) Assurément une expédition à entreprendre en biffant tous les clichés.

Rosita Boisseau – Télérama

Chorégraphe Karine Ponties

Interprètes Ares D’Angelo, Eric Domeneghetty, Florencia Demestri, Vilma Pitrinaite

Directeur technique, éclairagiste et collaborateur artistique Guillaume Toussaint Fromentin

Régisseur Pier Gallen

Compositeur David Monceau

Scénographes Wilfrid Roche Maëstroni et Marie Gourdain

Costumière Laurence Hermant

Photographe Andrea Messana

Administratrice de production Rachel Goldenberg

Assistante de production Nerina Cocchi

Production Dame de Pic/Cie Karine Ponties

Coproduction Théâtre de Liège, Les Brigittines et La Coop asbl, avec le soutien du tax-shelter du gouvernement fédéral belge et de la Fédération Wallonie-Bruxelles / Service Danse