NOS BALADES THÉMATIQUES

NOS BALADES THÉMATIQUES

Foisonnante, audacieuse et bigarrée, la nouvelle saison du Théâtre de Liège célébrera toute la diversité des arts vivants, démontrant ainsi la vitalité salutaire qui s’est emparée des planches depuis de nombreuses années.

Mais comment déceler les secrets d’une programmation bariolée ? Comment trouver les quelques perles qui sauront combler vos envies pour cette année à venir ?

Laissez-vous guider par les sentiers que nous avons tracés spécialement pour vous, et qui traversent les grandes thématiques de notre saison 2023-2024 !

« La Classique »

La Classique

Le théâtre est pour vous une incroyable capsule temporelle, capable, par les décors, les mots et les costumes, de vous faire voyager à travers le temps, à la rencontre d’époques révolues. Vous aimez les textes classiques pour leur capacité hors-norme à faire émerger en vous des imaginaires oubliés.

Avec La Classique, vous plongerez au cœur de la Grèce Antique dans Andromaque (Racine/Yves Beaunesne), interprétée dans sa langue originelle, où les destins tragiques sont adoucis par les sonorités musicales d’un quatuor sur scène ; vous arpenterez les ruelles vénitiennes du 18ème siècle dans L’Impresario de Smyrne (Carlo Goldoni/Laurent Pelly), une ville toute entière dédiée à la musique, à la rencontre d’impresarios corrompus et de divas capricieuses ; où peut-être préférez-vous vous promenez dans les Paris des années 60 avec Zazie dans le métro (Raymond Queneau/Zabou Breitman), une comédie musicale délirante au langage subversif et grossier, mais toujours teintée d’une indéniable poésie.

« Entre classicisme et modernité »

Entre classicisme et modernité

Les grands classiques ont cette qualité prodigieuse… presque fantastique : écrits il y a parfois plusieurs millénaires, ils éveillent en nous des passions communes, comme si – à quelques détails près – ils avaient été composés pour nous… C’est cette caractéristique si particulière qui vous fascine ; vous aimez vous replonger dans les classiques pour y découvrir de nouvelles portes d’entrée, de nouveaux angles d’attaque, vous aimez les tordre pour mieux en extraire toute leur essence, et ainsi les réinventer à l’infini !

Avec notre balade Entre classicisme et modernité, vous redécouvrirez le mythe antique de Sophocle dans Œdipus (Maja Zade/Héloïse Ravet), inscrit au cœur de notre époque et de nos préoccupations contemporaines, réécrit à la lumière d’une Jocaste revitalisée, qui occupe enfin le devant de la scène ; vous parcourrez le monde en compagnie d’un vaurien alcoolique, dans une nouvelle adaptation de la célèbre pièce du dramaturge norvégien Peer Gynt (Henrik Ibsen/Guillemette Laurent), interprété par une vingtaine d’amateurs passionnés, accompagnés par Yoann Blanc ; et vous assisterez à George de Molière (Molière/Clinic Orgasm Society), l’adaptation la plus folle, la plus déjantée, la plus cinglée, barrée, fêlée, jamais faite d’un texte de Molière !

« Planches et pellicule »

Planches et pellicule

Entre les planches et le grand écran, il vous est impossible de vous prononcer, impossible de départager deux arts qui se ressemblent à bien des égards. Mais après tout, devons-nous vraiment choisir ? Pourquoi ne pas les embrasser ensemble avec notre balade qui vous invite à explorer les adaptations théâtrales de trois films emblématiques qui ont marqué – à leur manière – l’histoire du cinéma.

Immergez-vous dans le quotidien d’Elena (d’après Oleg Neguine et Andreï Zviaguintsev / Myriam Muller) – mère et seconde épouse d’un riche retraité –, où les ombres du passés et les dilemmes moraux se déploient sur scène, et où se dévoilent les arcanes de l’âme humaine ; confrontez-vous aux limites du représentable avec l’adaptation de La Dernière Génération ou les 120 journées de Sodome (inspiré par Pasolini et Sade) qui fit scandale, mise en scène par le maitre du théâtre du réel Milo Rau, pour interroger notre rapport à la normalité et notre aveuglement face aux néofascismes ; et enfin poussez les portes de Cinecittà avec Bellissima (d’après Visconti / Salvatore Calcagno), où les robes à paillettes, les célébrités, la gloire et les projecteurs se heurtent aux amers désillusions de la réalité, dans une fresque touchante sur l’amour d’une mère pour sa petite fille.

« L’Avignonnaise »

L’Avignonnaise

Au théâtre, vous voulez être sûr de ne jamais vous tromper ! Vous suivez les artistes les plus reconnus, lisez la presse pour aiguiser vos choix, vous ne vous précipitez pas, mais attendez… toujours un peu… pour mieux recevoir les retours des premiers spectateurs, et chaque année, vous vous impatientez de voir quels nouveaux spectacles vous réserve la programmation du plus grand, du plus sélect des festivals de théâtre au monde.

L’Avignonnaise, c’est la possibilité de connaître un peu mieux ce grand festival, sans devoir vous déplacer, et découvrir trois performances remarquables qui ont illuminé les scènes avignonnaises. D’abord avec The Confessions (Alexander Zeldin), le formidable portrait d’une femme qui n’a jamais cessé d’aimer, et d’où se dégage une infinie tendresse ; ensuite vous partirez pour Paris avec SAIGON (Caroline Guiela Nguyen), et ferez sonner la cloche de porte d’un restaurant vietnamien où l’on chante pour soigner les intimes blessures de l’exil, avant d’embarquer pour la création la plus originale et décalée de la 76ième édition du festival, Histoire(s) du Théâtre IV One Song (Miet Warlop), dans laquelle se mélangent – croyez-le ou non ! – danse, musique live et… pratique sportive intensive !

« En toute intimité »

En toute intimité

L’intimité ! Voilà ce qui enchante le théâtre ! Et vous enchante !

Peut-être le dernier art capable de créer une telle proximité entre spectateurs et acteurs, à tel point que, vissés dans nos fauteuils, nous avons parfois l’impression de faire partie intégrante de l’œuvre qui se joue devant nos yeux attendris.

Avec notre balade En toute intimité, vous profitez de cette relation exclusive que le théâtre tisse entre les gradins et la scène pour approcher aux plus près les secrets de familles tiraillées entre la douceur et la passion, l’affection et la froideur. Suivez le parcours d’une femme libre et indépendante, raconté à travers les yeux de son fils dans Héritage (Cédric Eeckhout) ; décelez les secrets et les cicatrices oubliées d’une enfance dans les années 60 avec Ces enfants-là (Virginie Jortay) ; ou assistez aux retrouvailles d’une famille minée par les non-dits, où l’on chante parfois pour dépasser notre peur de communiquer dans Juste la fin du monde (Jean-Luc Lagarce/Hugo Favier).