Knokke-le-Zoute [Diptyque Écume]

Dans une soif d’aventures célébrant les révoltes, les joies et les peurs, le diptyque Écume explore ce qui circule d’un être à l’autre, d’une génération à l’autre, d’un voyage à l’autre.  Avec pour cap, un questionnement : Est-ce qu’un destin, ça se choisit ? Et qu’est-ce qu’on fait quand on n’aime pas le nôtre ? Quelles sont nos marges d’action ? Knokke-le-Zoute et Hofstade, volets de ce duo, interrogent avec douceur et humour le déterminisme social.

Sur le bord d’une plage artificielle à la bordure d’une grande capitale – où serait-ce peut-être sur le sable froid de Knokke-le-Zoute ? –, une jeune femme au caractère bien trempé fait face à sa mère. D’apparence, elles se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Et cela ne lui fait nullement plaisir… Après tout, qui apprécie d’être comparé à sa mère ? Pourquoi compare-t-on toujours un enfant à son parent, mais jamais un parent à son enfant ?

Alors que dans son ventre un futur enfant se dessine, qu’une future route se destine, sa mère lui annonce la mort de son père. Un père qu’elle n’a jamais connu, qu’elle n’a même jamais vu, et qui pourtant lui lègue un double héritage : des cendres et de l’argent. 92.000 euros pour 92.000 câlins jamais reçus, et une urne pour une histoire inconnue. Peut-être voudrait-elle se mettre à pleurer, mais elle ne le fera pas. Elle dit que les larmes risqueraient de troubler sa vision…

Démarre alors un voyage initiatique en tram le long de la côte belge, de La Panne à Knokke-le-Zoute, à la recherche de la plage idéale pour répandre les cendres d’un père absent, où la brume qui entoure son histoire se dissipe d’arrêt en arrêt.