Dancefloor

Le 21/02/2018 Centre Culturel Les Chiroux

Théâtre de l’E.V.N.I {Brussels}

 

À partir de 15 ans

 

 

 

Il est l’heure où l’on ne sait plus si la nuit débute ou si l’aube apparaît. Il est l’heure anonyme où l’on croit être ensemble. L’heure où chacun vacille sous les paillettes des apparences. Sur le dancefloor, des solitudes se frôlent, s’inventent un équilibre pour ne pas tomber du haut de son piédestal. Alors on danse. Cette réflexion sur les façons de se défouler au sein d’une société à la fois permissive et répressive traite de la sensualité avec une rigueur esthétique et une délicatesse infinie.

 

LE CHORÉGRAPHE

En 1988, Fujio Ishimaru lance sa compagnie de théâtre jeune public, le Théâtre de l’E.V.N.I. (Esprit Volant Non Identifié), avec laquelle il crée notamment Ailleurs, Un-deux-rois, Taï-Yo, Un petit moment magnifique ou Hana-bi silencieux. Des spectacles qui obtiennent de nombreux prix, mentions et coups de cœur de la presse. Pour Yosh, Alibi et, tout récemment, Dancefloor, Fujio a collaboré avec de jeunes danseurs, renouant ainsi avec ses sources, le mouvement Continuant sur cette lancée, le Théâtre de l’E.V.N.I. s’articule aujourd’hui entre danse et théâtre, dans une démarche de recherche et de création collective. En 2012, Fujio Ishimaru s’est entouré de jeunes danseurs avec le désir d’explorer le mouvement, dans une direction peut-être plus abstraite, moins narrative. Depuis, le théâtre de l’ E.V.N.I. s’articule dans une démarche de recherche et de création collective. Le mélange des personnalités, des parcours et des disciplines des membres de la compagnie les amène à chercher un langage original, à la croisée de leurs univers personnels.

 

LA PRESSE EN PARLE

Grand nom du théâtre jeune public, Fujio Ishimaru ne crée rien au hasard et dote souvent ses spectacles d’une certaine zénitude. Le voici dans un registre inhabituel, plus audacieux, moins poétique, assurément, mais néanmoins élégant, captivant voire érotique. À sa manière ultra précise d’arriver, chemise blanche et gilet noir, en barman, une bouteille de champagne à la main, on retrouve d’emblée sa signature. Tout est soigné du début à la fin, des perles enfilées sur un collier appelées à s’éparpiller ensuite en cette nuit de fête où la jeunesse, dorée ou non, se prête à des jeux de soumission jusqu’au petit matin, quand viendra l’heure de balayer les confettis et de reprendre le cours normal de l’existence.

Laurence Bertels, Du conte disco à la nuit techno, La Libre Belgique, août 2016

Avec Fujio Ishimaru, Sophie Leso, Elsa Debefve et Colin Jolet
Création collective Fujio Ishimaru, Sophie Leso, Elsa Debefve, Colin Jolet, Nicolas Arnould Et Nicolas Marty

Regard chorégraphique Marielle Morale

Regard scénographique Natacha Belova

Musique et son Nicolas Arnould

Éclairage Nicolas Marty

Décor Guy Carbonnelle et Karl Autrique

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles / Service Danse, de la Fabrique de Théâtre/Service des Arts de la Scène de la Province de Hainaut, de l’Espace Catastrophe/Centre International de Création des Arts du Cirque, du Théâtre 140, du Cheptel Aleïkoum, du Centre Culturel Jacques Franck, de Pierre de Lune/Centre Dramatique Jeunes Publics de Bruxelles, du Théâtre de Galafronie, du Théâtre du Papyrus et du Centre Culturel d’Ottignies/Louvain-la-Neuve.