Écrire la littérature d’horreur au Québec : portrait, phénomènes et communautés

Le 18/04/2024 Creux de la Main

Les midis de l’imaginaire / Josée Marcotte

L’horreur fait partie intégrante de notre patrimoine littéraire et culturel, même si elle est souvent réduite à ses apparences les plus anxiogènes : monstres surnaturels, éclats de violence graphique, inclinations morbides. Pourtant, l’art de la littérature d’horreur ne se limite pas à effrayer le lecteur. Il articule également des préoccupations socioculturelles et révèle nos peurs profondes les plus enfouies.

Au Québec, ce genre connaît un engouement fascinant – et récent –, mais sa popularité grandissante ne signifie cependant pas que cette sphère littéraire est dénuée de défis. Les auteurs doivent continuellement se renouveler, innover pour rester à l’avant-garde et éviter la stagnation qui peut accompagner tout genre qui devient mainstream. Comment se démarquer dans la littérature d’horreur ? Existe-t-il une spécificité québécoise ? Peut-on tout aborder dans une œuvre ?

Depuis 2010, Josée Marcotte a exploré différents genres littéraires : réalisme, univers dystopique, fantastique, romance érotique en passant par la fiction biographique jusqu’aux thrillers horrifiques. Sa pratique narrative est dynamique et l’horreur prend une place de plus en plus grande dans son métier.